Il est le premier à prendre la parole et ses mots sont apaisés. L'un des quatre ex-otages au Mali libérés le 29 octobre, Daniel Larribe, a choisi le journal de 20 heures de France 2 pour rompre le silence sur ses conditions de détention, ses peurs quotidiennes et la joie de son retour à une vie normale. Ingénieur géologue chez Areva, Daniel Larribe a déclaré à David Pujadas qu'il allait «bien» même si il avait «perdu l'habitude de porter des chaussures». Il a tenu à expliquer en préambule que sa «joie de revenir avait été affectée par l'assassinat des deux journalistes». Il a voulu rendre hommage à «ces équipes qui vont sur le terrain au contact de l'information». «Nous pouvons nous considérer comme des miraculés et féliciter les acteurs impliqués dans la négociation» a-t-il poursuivi placide. Puis il est entré dans le détail de ses conditions de détention. L'ex-otage n'était pas attaché par ses ravisseurs et arrivait parfois à faire abstraction de sa privation de liberté : « J'ai réussi à m'isoler. J'ai résisté car j'aime le désert, cela m'a aidé. Je rejetais les idées négatives en faisant des descriptions de plantes».
lundi 4 novembre 2013
Intervieuw de Daniel Larribe au journal de 20 heures de France 2
Il est le premier à prendre la parole et ses mots sont apaisés. L'un des quatre ex-otages au Mali libérés le 29 octobre, Daniel Larribe, a choisi le journal de 20 heures de France 2 pour rompre le silence sur ses conditions de détention, ses peurs quotidiennes et la joie de son retour à une vie normale. Ingénieur géologue chez Areva, Daniel Larribe a déclaré à David Pujadas qu'il allait «bien» même si il avait «perdu l'habitude de porter des chaussures». Il a tenu à expliquer en préambule que sa «joie de revenir avait été affectée par l'assassinat des deux journalistes». Il a voulu rendre hommage à «ces équipes qui vont sur le terrain au contact de l'information». «Nous pouvons nous considérer comme des miraculés et féliciter les acteurs impliqués dans la négociation» a-t-il poursuivi placide. Puis il est entré dans le détail de ses conditions de détention. L'ex-otage n'était pas attaché par ses ravisseurs et arrivait parfois à faire abstraction de sa privation de liberté : « J'ai réussi à m'isoler. J'ai résisté car j'aime le désert, cela m'a aidé. Je rejetais les idées négatives en faisant des descriptions de plantes».
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